Qu’est-ce que c’est, un type de handicap ?
Vont être présentées ci-après six grandes catégories de handicap dont la classification n’est ni officielle, ni figée.
Le handicap moteur résulte de toute atteinte de la capacité de tout ou partie du corps à se mouvoir, réduisant l’autonomie de la personne et nécessitant parfois le besoin de recourir à une aide extérieure pour l’accomplissement des actes de la vie quotidienne.
Le handicap sensoriel résulte d’une atteinte d’un ou plusieurs sens. Les plus connues, ouvrant droit à compensation, sont les atteintes de la vue et de l’ouïe.
Des séquelles de traumatismes crâniens peuvent aussi altérer l’odorat (anosmie) et en répercussion, le goût.
La déficience auditive
La déficience auditive désigne l’altération plus ou moins sévère de la capacité auditive d’une ou des deux oreilles.
On parle de surdité lorsque la perte de capacité auditive (unilatérale ou bilatérale) est complète.
La déficience visuelle
La déficience visuelle désigne l’altération plus ou moins prononcée du champ de vision et de l’acuité visuelle.
Au niveau le plus sévère de l’altération, on parle de cécité.
Distinction handicap mental/handicap psychique
La loi du 11 février 2005 a introduit la distinction entre handicap mental et handicap psychique, une distinction demandée depuis 2001 par les associations d’usagers et de professionnels du secteur.
Les termes de « handicap mental » et de « handicap psychique » sont très facilement confondus, il convient toutefois de les distinguer.
Le handicap mental implique une déficience du niveau du développement intellectuel mesuré par rapport à ce qui est considéré, dans une société donnée, comme un développement intellectuel « normal » en fonction de l’âge réel de la personne.
Des critères importants entrent en ligne de compte, comme les aptitudes à manier des concepts abstraits et faire face à des situations compliquées et variées.
Le développement insuffisant des capacités mentales entraîne l’impossibilité d’un apprentissage normal et d’une réaction appropriée aux circonstances de la vie quotidienne.
Le handicap psychique peut être défini comme la conséquence ou les séquelles d’une maladie mentale sur les facultés d’intégration sociale d’une personne.
Son développement intellectuel est normal voire supérieur à la moyenne mais c’est l’expression de ses capacités intellectuelles qui est altérée par l’ensemble des troubles psychiques dont elle souffre.
Le handicap psychique résulte ainsi d’une maladie de la pensée ou de la personnalité dont les symptômes, essentiellement comportementaux, causent une profonde souffrance au malade et font obstacle à son intégration sociale.
La difficulté à concentrer son attention, l’angoisse, les pensées obsessionnelles par exemple, peuvent l’empêcher d’accomplir une tâche, d’effectuer un travail alors même qu’il aurait, par ailleurs, les compétences requises.
A la différence du handicap mental, une thérapie adaptée peut permettre de réduire, parfois même de guérir la perturbation des facultés mentales.
Exemples de handicaps psychiques :
schizophrénie, névroses, troubles bipolaires
Les fonctions cognitives sont l’ensemble des fonctions de la cognition (lire, parler, mémoriser, comprendre), la faculté de percevoir (voir, entendre) et la faculté de motricité.
Elles se reportent ainsi aux fonctions permettant d’acquérir une information, la traiter et l’intégrer mais également aux fonctions de la mémoire et de l’apprentissage avec le stockage et le rappel de l’information.
Elles se rapportent en outre à la pensée et au raisonnement ainsi qu’aux fonctions permettant de communiquer et d’agir.
Les fonctions cognitives désignent en fait tous les processus par lesquels une personne va acquérir les informations dont elle a besoin pour régler son comportement dans la vie quotidienne.
Ceci explique que les déficiences cognitives soient très handicapantes pour la scolarisation, ainsi que pour l’insertion professionnelle et sociale.
Exemples de handicaps cognitifs :
troubles spécifiques du langage comme la dyslexie, la dysphasie, la dyspraxie, les troubles de l’attention, de la mémoire.
Le polyhandicap est un handicap grave dont l’expression est multiple : il se caractérise par une déficience mentale sévère associée à des troubles moteurs, entraînant une restriction extrême de l’autonomie et des possibilités de perception, d’expression et de relation.
L’atteinte de la motricité se traduit par la présence fréquente de paralysies et d’altérations plus ou moins sévères des sens (vue, toucher, ouïe).
On rencontre souvent des déformations des membres et du rachis qui impliquent le recours à des appareillages volumineux.
Les personnes polyhandicapées sont gravement dépendantes, ne parlent pas ou très peu et sont souvent repliées sur elles-mêmes.
Elles souffrent fréquemment de crises d’épilepsie.
Source : www.pedagogie04.ac-aix-marseille.fr
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