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"L’image que l’on nous renvoie est celle de la personne handicapée plutôt que celle de la Femme"

Isabelle Burot-Besson, élue au Conseil départemental de l’Association des Paralysés de France, apporte son témoignage en tant que femme en situation de handicap moteur. Une approche sociologique du handicap au féminin avec ses préjugés, ses clichés et ses combats.

H - Tout d’abord, présentez-vous : dites-nous qui vous êtes et ce que vous faites.
Isabelle BUROT-BESSON - Je suis Isabelle Burot-Besson. J’ai, en fait, plusieurs "œcasquettes" si je puis dire : je suis élue départementale au Conseil Départemental de l’APF [1]. L’APF, étant une association nationale, il y a, dans chaque département, un Conseil Départemental constitué de personnes en situation de handicap, membres de la famille ou bénévoles, élus par les adhérents. Ce conseil met en oeuvre la politique nationale de l’APF, revendique et définit les orientations politiques et les priorités au niveau départemental et mène des actions pour les adhérents de l"™APF, et plus largement, pour les personnes en situation de handicap.
À côté de cela, je suis également assistante sociale au sein du cabinet d’avocats Preziosi-Ceccaldi où j’accompagne, au quotidien, des personnes en situation de handicap.
Je suis également sociologue, j’ai fait des études sur le genre, justement sur la question de l’égalité des sexes.
Enfin, je suis moi-même une femme en situation de handicap ! Tout cela m’a conduit à m’intéresser à la situation des femmes en situation de handicap.

H - Pouvez-vous me préciser quel est votre handicap ?
I. B.-B. - J’ai un handicap moteur, j’ai eu la poliomyélite à l’âge d’un an, maladie dont je garde des séquelles motrices, des difficultés pour me déplacer, j’utilise une béquille, deux béquilles ou un fauteuil roulant, selon les circonstances.
Ce n’est pas un handicap de naissance, mais aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours été en situation de handicap. Je n’ai aucun souvenirs des années de zéro à un an !

H - Depuis combien de temps, êtes-vous bénévole à l’APF ?
I. B.- B. - Depuis quelques années... Mes parents y étaient adhérents pendant très longtemps. Pour moi, c’est important de participer à des actions militantes et d’aider d’autres personnes qui sont dans la même situation que moi...
Mon rôle au sein de l’association est un peu divers, comme tous les membres du Conseil Départemental. Je représente, par exemple, l’APF à la Comex, qui est la Commission Exécutive de la MDPH [2]. Au sein de l’association, on essaie de mener des actions d’informations, des actions militantes. Par exemple, une manifestation telle que "œNi pauvres, ni soumis" . Ensuite, j"™ai été à l’initiative de la création d’un groupe "œhandicap et féminité" , parce que cela m’intéressait qu’on aborde la question du handicap du côté des femmes et du côté du féminin.
Par ma propre histoire et ma propre démarche, je pense que la discrimination, dont peuvent être victimes des personnes en situation de handicap est toujours là , même si les choses ont beaucoup évoluées depuis ces dernières années. Il n’en reste pas moins qu’il y a encore beaucoup de préjugés. Du côté des femmes, c’est pareil. Bien qu’il y ait une évolution, qu’on soit dans une société beaucoup plus égalitaire, entre les hommes et les femmes, c’est pas encore ça ! Du coup, c’est doublement difficile et je dirais même que c’est exponentiel, d’avoir ces deux caractéristiques : être femme et être handicapée.

H - Et vous, personnellement, vous le ressentez de quelle façon ?
I. B.- B. - Personnellement, j’ai pris conscience très très tôt que la formation et le travail étaient très importants pour moi, pour m’en sortir : accéder à un emploi qui me plaît, qui me permet d’exister dans la société, c’était primordial. Mes parents m’ont certainement aidée, dans le sens où, ils ont toujours insisté pour que je vive en milieu ordinaire : par exemple, j’ai suivi toute ma scolarité en milieu ordinaire. C’était pas forcément évident, à l’époque, puisqu’il y avait quand même des incitations, de la part de certains médecins, pour me placer en établissement afin que je puisse bénéficier d’une rééducation quotidienne. J’en ai, ceci dit, bénéficiée tout en étant à l’école en milieu ordinaire.
C’est à l’âge de 30 ans, environ, que j’ai décidé de faire une demande pour être reconnue "œtravailleur handicapé" . Je n’ai pas souhaité le faire avant d’être confrontée à certaines réactions qui m’ont blessée.
Sinon, pour continuer sur le plan personnel, c’est sà »r que par exemple, quand vous êtes adolescente, vous vous posez beaucoup de questions sur votre corps, sur l’image que vous renvoyez, sur plein de choses ! Quand vous êtes, en plus, en situation de handicap, c’est encore plus difficile : notre corps stigmatisé ne correspond pas à l"™idéal de beauté qui nous est imposé. On est quand même dans une société où le corps féminin est très idéalisé, et encore plus maintenant ! Et moi, en maillot de bain, je ne représentais pas le "œcanon" type idéal. C’était pas forcément facile à vivre, dans le rapport aux autres et, en particulier, dans le rapport aux garçons. Donc la chose qui était, à un moment donné, la plus difficile c’est ça : accepter ce corps et puis quand même aller vers les autres avec ce corps, y compris dans un rapport sexué.
Moi, j’ai fait beaucoup de théâtre et je pense que cela m’a beaucoup aidée, justement, à vivre avec le corps que j’avais et à rencontrer les autres avec ce corps. En plus, quand on fait du théâtre, on se rend compte qu’on est tous, plus ou moins "œhandicapés" , et qu’on a tous quelques difficultés à entrer en relation avec l’autre.

H - Vous m’avez parlé du groupe "œHandicap et Féminité" que vous avez créé au sein de l’APF, pouvez-vous m’en dire plus ?
I. B.- B. - On a créé ce groupe, il n’y a même pas un an. On a commencé à se réunir et à réfléchir à ce que l’on pourrait faire. On démarre en fait, tant en terme de réflexions qu’en terme d’actions bien concrètes. Mais, il est déjà important d’avoir un groupe dans lequel on puisse donner la parole aux personnes. L’idée, c’est de laisser déjà une place, ouvrir un champs et un espace de paroles pour que les femmes puissent s’exprimer et échanger leurs expériences.
On avait un projet, mis un peu en stand-by pour l’instant : un carnet de voyage qui permettrait de voyager dans le monde de la femme en situation de handicap.
Voyager, c’est changer le regard, en fait. Donc là , c’est un peu la même idée : avoir un autre regard sur ce que l’on découvre, à travers le voyage dans le monde du handicap au féminin.

H - D’un point de vue de la féminité, pensez-vous que les femmes handicapées, sont perçues différemment des femmes dites "œvalides" et dans quel sens ?
I. B.- B. - Oui, je pense que la perception est différente parce qu’on a quand même beaucoup de mal à accepter, dans notre société, un corps féminin qui ne corresponde pas aux "œcanons" de la beauté. Alors quand en plus il y a un handicap visible et important !
Il y a une étude d’une doctorante en Histoire qui disait que, dans les représentations faites, notamment dans les tableaux du Moyen Age à aujourd’hui, il y en avait en fait très très peu qui représentaient le handicap au féminin. C’était beaucoup plus du handicap au masculin. Comme si, le handicap au féminin ne pouvait pas être présenté. L’image de la femme est tellement idéalisée qu’on ne peut pas représenter le corps d’une femme en situation de handicap.
Le handicap, ça fait peur... qu’il soit au masculin ou au féminin ! Même les personnes handicapées envers d’autres personnes handicapées, avec un handicap qu’elles ne connaissent pas, peuvent être surprises. Il faut un temps d’adaptation pour savoir comment rentrer en relation avec la personne et comment appréhender les choses.

H - D’après vous, quelles sont les difficultés les plus répandues que rencontre une femme handicapée ?
I. B.- B. - Déjà , l’estime de soi. Comme je l’ai déjà évoqué, le fait de vivre un stigmate comme ça, est encore plus difficile dans une société où le corps féminin est idéalisé. Donc, il y a tout un travail de revalorisation d’estime de soi à faire.
Ensuite, le travail. Je pense que c’est plus difficile pour une femme... Des études ont été faites et on a constaté qu’il y a un peu plus de femmes qui se déclarent en situation de handicap alors que l’on retrouve beaucoup moins de femmes handicapées, en milieu ordinaire de travail, par rapport aux hommes. Probablement l"™emploi n"™est-il pas vu de la même manière pour les hommes et pour les femmes : les préjugés font que, ce n’est pas important si une femme n’a pas d’emploi ou si elle n’accède pas à un super boulot... La femme intègre cette notion assez tôt dans sa vie, malgré elle. La conséquence est qu’elle se créé elle-même un barrage. Et ce barrage est encore plus valable pour les femmes en situation de handicap.
Après, sur le plan familial, on est toujours sur ces clichés : les hommes sont "œbons pourvoyeurs de ressources" et les femmes doivent rester à la maison, s’occuper des enfants, etc.
On est tellement conditionnés à occuper ces places-là , que ce soient les hommes ou les femmes, qu’on a du mal aussi à s’en défaire.
En plus, je me demande si notre société n’est pas en train de revenir un peu en arrière par rapport à ça, il y a un risque, du moins ! Du coup, lorsque l’on est en situation de handicap, c’est encore plus difficile parce qu’il faut assumer, non seulement son handicap mais aussi, accomplir quand même des tâches qui sont traditionnellement dédiées aux femmes, avec encore plus de difficultés ! Quand je dis "œtâches" , j’entends par là les tâches ménagères, par exemple. Sachant par ailleurs qu"™il n’est pas possible de demander une aide ménagère dans le cadre de la prestation de compensation du handicap.
Par rapport à la santé, les femmes en situation de handicap ont beaucoup plus de difficulté à aller chez un médecin ou un gynécologue, et ce pour diverses raisons : déjà pour des raisons d’accessibilité et aussi car elles sont encore souvent considérées comme des êtres asexués. On ne les voit plus comme des femmes, elles n’ont pas forcément besoin d’avoir des renseignements sur la sexualité, sur la maternité, etc.
On est là dans le cliché où l’on va reconnaître beaucoup plus facilement, dans nos sociétés en général, qu’un homme a forcément besoin d’avoir des rapports sexuels alors que pour une femme "œc’est moins important" , une fois de plus ! Comme si les femmes avaient moins de désirs que les hommes et que c’était moins important pour elles... Alors quand, en plus, on est en situation de handicap...
Il est très difficile, pour une femme en situation de handicap, d’aborder la maternité. C’est très culpabilisant ! Parce qu’il y a tout un tas de représentations sur le handicap, sur la génétique, sur tout un tas de choses !
J’ai eu des personnes qui m’ont personnellement demandée si je pouvais transmettre mon handicap à mes enfants alors que ce n’est pas un handicap génétique ! Mais dans les représentations, c’est un peu ça, quand même...
Du coup, on finit soi-même par s’inquiéter du regard, et à culpabiliser, aussi, du regard que peuvent porter les autres sur le fait d’être mère. Beaucoup de femmes se posent la question : « Est-ce que je suis une bonne mère ? » Parce qu’il y a toujours l’image de la mauvaise mère. On en vient à s’inquiéter du regard que peuvent porter les professionnels sur la façon dont on s’occupe des enfants. Cela a été mon cas lorsque j’étais à la maternité, je me disais : « Oh là là  ! Il faut que je fasse attention... Qu’on ne pense pas que je risque de faire tomber mon bébé, etc. » Il y a toujours cette culpabilité qu’il faut arriver à dépasser...

H - Comment s’épanouir en tant que Femme ? Si vous deviez donner un conseil, quel serait-il ?
I. B.- B. - C’est difficile comme question... Si "œs’épanouir" veut dire déjà "œarriver à être soi" , c’est un chemin qu’il faut arriver prendre, soit seul, soit accompagné. En tout cas, je pense qu’il faut d’abord lutter contre l’enfermement : l’enfermement chez soi, dans la maladie, dans le handicap, dans les préjugés, etc. De "œpousser un peu les murs," ... Quelquefois, ce sont des petits riens qui font qu’on arrive à avancer. Et puis rencontrer les autres, je pense que ça peut être un élément important : ne pas rester seul...
Pour les rapports sexués, les rapport de séduction, il y a tout le poids des préjugés derrière... C’est difficile pour la femme en situation de handicap, mais aussi pour son interlocuteur. Pour un homme valide, aborder une femme en situation de handicap, n’est pas forcément simple. Au delà des préjugés, ce n’est pas aussi évident que cela. De la même manière qu’il n’est pas évident non plus pour une femme valide de s’intéresser à une femme en situation de handicap ! Ce n’est pas que dans les rapports sexués, mais aussi dans les rapports de séduction en général. Après, il faut trouver des stratégies pour dépasser ça. Il y en a, l’humour en fait partie...
Pour moi, la vraie question est : comment arriver à exister en tant que Femme et non en tant que personne handicapée ? Car l’image que l’on nous renvoie est celle de la personne handicapée plutôt que celle de la Femme. Comment valoriser sa féminité ? Là , c’est tout ce que je vous ai dit sur l’image de soi, le travail de revalorisation, etc. Le look, ça semble être quelque chose de futile, mais je pense que ce n’est pas si futile que ça ! Cela fait partie de l’engagement de soi avec les autres. Travailler son look ne veut pas dire forcément faire les magasins. Mais ça peut être important de se dire qu’on peut être jolie, que ce n’est pas parce qu’on est tétraplégique, qu’on a un bras en moins ou qu’on bégaye, qu’on ne peut pas avoir un look qui puisse séduire.
Sentir son corps aussi... Ne pas le noyer dans son handicap, avoir la sensation de son corps, le faire vivre par le massage et par tout ce que vous voulez... C’est important de reprendre conscience de son propre corps.

H - Par rapport à ce que vous dites, je pense que le "œtravail sur son corps" peut convenir à n’importe quelle personne ?
I. B.- B. - Oui, je suis tout à fait d’accord mais c’est encore plus difficile quand on a un handicap...

H - Ce que vous voulez dire c’est que, c’est une "œdémarche universelle" , que toutes les femmes devraient pratiquer mais que pour une femme handicapée, c’est vraiment essentiel ?
I. B.- B. - Oui, c’est encore plus important et c’est possible. On peut même avec une jambe toute maigre, un pied-bot, marcher sur la plage et se dire : « J’existe, je suis belle et puis mon corps... Ben voilà , j’ai d’autres choses, j’ai d’autres atouts. » Malgré tout, le stigmate du handicap existe. J’ai parlé du handicap physique mais cela peut aussi être vrai pour des handicaps sensoriels ou cognitifs parce qu’il y a aussi un marquage sur le corps, d’une autre façon.

Post-scriptum

Si vous êtes intéressées par le groupe "Handicap et Féminité", vous pouvez contacter Isabelle Burot-Besson àl’APF au 04 91 79 99 99

Notes

[1Association des Paralysés de France

[2Maison Départementale des Personnes Handicapées

Voir en ligne : Association des Paralysés de France


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