Deprecated: Unparenthesized `a ? b : c ? d : e` is deprecated. Use either `(a ? b : c) ? d : e` or `a ? b : (c ? d : e)` in /home/wwwapp/spip/ecrire/inc/utils.php on line 2697
Ray Charles ou la véridique histoire du "Genius" - Le magazine - Culture - handimarseille.fr, le portail du handicap à Marseille
Le portail du handicap à Marseille

Le magazine

Le dossier

Le guide

L’annuaire web

L’agenda

Ray Charles ou la véridique histoire du "Genius"

Ray Charles Robinson est né en 1930 à Albany. Il perd la vue à l’âge de 6 ans. Il suit les cours de l’école pour sourds et aveugles de St Augustine où il apprend le piano, la clarinette et le saxophone alto. Orphelin à 15 ans, notre héros commence à se produire avec divers groupes dans l’état de Floride. Puis il casse sa tirelire, 600$, et prend la route jusqu’à Seattle où il forme le Maxim Trio, un trio très influencé par Nat "King" Cole. En 1949, 1er hit Confessin the Blues et premier contact avec l’héroà¯ne. Puis Ray rejoint le groupe du bluesmen Lowell Fulson.
1952, Ray rencontre Ahmet ertegà¼n, fondateur du label Atlantic (Otis Reding, Wilson Pickett, etc.) et c’est le véritable début de sa prolifique carrière.
C’est en 1955 que ladite carrière décolle avec sa composition I got a woman, un tube qui, fait exceptionnel à l’époque, touche le public blanc et le public noir. Il faut savoir qu’avant l’arrivée et le succès d’artistes comme Chuck Berry, Little Richard, Fats Domino, les noirs avaient très peu de chances de toucher le public blanc.
Suivent ensuite en rafale : Hallelujah I Love Her So, Lonely Avenue, What I Say.
Au début des années 60, Ray veut sortir du ghetto des artistes Rythm’n’blues et signe chez ABC-Paramount. Les critiques fusent : Ray Charles s’est vendu ! Mais le succès de Georgia On My Mind, Hit the Road Jack, et Unchain My Heart fait taire les critiques. Cependant, les sixties ne seront pas la meilleure époque du "Genius", il est arrêté à plusieurs reprises en possession d’héroà¯ne et s’en tire de justesse, sans franchir les portes du pénitencier. L’arrivée des hippies, des Beatles et Rolling Stones fait qu’il n’est plus à la mode même si les groupes anglais ont largement pioché dans son répertoire. Il peut toujours se consoler (?) en se disant que la même chose est arrivée à Bo Diddley et à Chuck Berry.
Toujours est-il qu’il tourne avec son orchestre dans le circuit des clubs en attendant des jours meilleurs.
Pendant les années ’70 et ’80, il change de label deux fois, voit sa biographie publiée de son vivant, chante en duo avec Clint Eastwood et fait un tube Country avec Born To Love Me in 1982.
Jusqu’en 2004, année de sa mort, Ray tourne 8 mois par an avec son grand orchestre. Il n’aura pas eu l’occasion de voir sa biographie portée à l’écran en 2005 pour un film qui, comme son personnage principal, n’a rien de politiquement correct.
Ray Charles a été l’un des premiers artistes américain "cross-over". En sécularisant certains aspects du Gospel ( changements d’accord, structure des chants, technique appel / réponse et hurlements) auxquels il a ajouté des paroles d’inspiration blues, il a pratiquement inventé un nouveau genre de musique. Ah oui, au fait, il était aveugle...

Ray Charles : Hit the road Jack ! - 1961




Vous avez trouvé cet article intéressant ou utile, votez :

Le magazine > Culture

Roland Kirk, l’homme aux trois saxophones

Roland Kirk était un homme de scène. C’était un original, un innovateur. Il a changé le jazz. Il a été le premier sinon le seul à jouer de trois instruments à vent en même temps.

Bruce Joyner, l’indestructible

Bruce Joyner, un talent unique, une voix unique, un parcours unique qui prouve, si besoin était, que l’art dépasse les limites du corps.

La ville, la rue, le Hip-Hop, le skate, les béquilles, Bill Shannon

« Mon lieu d’expérimentation et d’expression favori est la rue ; elle provoque des rencontres et des découvertes qu’on ne pourrait jamais imaginer ailleurs, tant sur le plan humain qu’artistique », affirme l’artiste new-yorkais Bill (...)

Robert Wyatt : De la machine molle à l’opéra comique

Robert Wyatt, l’un des fondateurs du rock "underground" anglais, a continué à se produire et à enregistrer malgré son handicap, quitte à devoir laisser la batterie pour le chant.

Amadou et Mariam : près de 20 ans pour passer de la scène africaine à la (...)

Amadou et Mariam font partie des artistes africains qui ont dépassé les frontières du continent noir et ont fait connaître leur musique dans le monde entier.

Bandes dessinées adaptées

Les éditions Dupuis ont lancé les collections "Punaise" et "Puceron", ornées du logo de l’oreille bleue.

Stevie Wonder, du petit génie à l’artiste confirmé

Stevie Wonder, à la suite de Ray Charles, est l’un des artistes majeurs de la fin du vingtième siècle.

L'orchestre des doigts

L’orchestre des doigts

Ce manga très touchant, inspiré de l’histoire réelle du professeur Takahashi, raconte comment au Japon sourds-muets ont souffert de discrimination.

Moulty ou la légende du batteur au crochet

Après l’histoire de Rick Allen, nous remontons dans le temps, rassurez-vous pas à la préhistoire, avec la vie et l’oeuvre de Victor Moulton alias "Moulty".

Rick Allen ou le rock envers et contre tout

La batterie dans un groupe de rock, c’est un poste essentiel. Alors vous imaginez si le batteur est manchot ! C’est pourtant le cas de Rick Allen...

Commentez cet article
avec facebook
Creative Commons License handimarseille.fr, le portail du handicap à Marseille (www.handimarseille.fr), développé par Résurgences, est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons : Paternité-Pas d’Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Mentions légales   |   Bannières et vignettes Plan du site
Site propulsé par l'Atelier du code et du data, chantier d'insertion numérique