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Avancées à petits pas

Lois handicap, une application limitée

« Je suis en perpétuel apprentissage », voilà ce que nous confie Chloé Charrondière, qui travaille pour Handicap International au Burkina Faso. Un métier enrichissant, qui lui donne un aperçu pertinent de ce que peut être la situation des personnes handicapées dans le monde : "Handicap et pauvreté sont intimement liés", nous dit-elle encore. Elle nous parle des conditions de vie dans ce pays extrêmement pauvre, où l’ONG s’efforce de faire appliquer les lois et d’appuyer l’action citoyenne.

H. - Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Chloé Charrondière. - Je m"™appelle Chloé Charrondière, française, 29 ans. Je suis adjointe au directeur du programme Burkina Faso - Niger de l"™ONG Handicap International et principalement en charge de l"™accompagnement à la mise en œuvre des projets. Je suis au Burkina Faso depuis avril 2009 en tant que volontaire de la solidarité internationale.

H. - Quelle connaissance avez-vous du vécu du handicap dans le pays où vous travaillez ?
C.C - Au Burkina Faso, la situation des personnes handicapées est marquée par d’importantes discriminations et inégalités socio-économiques par rapport au reste de la population. Ces discriminations s’expriment par un accès limité aux droits fondamentaux, c"™est-à -dire à l’éducation, à l’emploi, aux services de santé et par la limitation de leur participation citoyenne.
Selon les estimations de l"™OMS, les personnes en situation de handicap représentent entre 8% et 10% de la population totale mondiale, ce qui, par projection, estimerait à 1,4 million les personnes en situation de handicap au Burkina Faso. Les statistiques nationales sont cependant bien en deçà de ces estimations. Une des explications de cette différence peut être la réticence des ménages à admettre la présence de personnes en situation de handicap au sein de leur famille. Ainsi, selon le dernier recensement général de la population et de l"™habitation (2006), il existe 168 094 personnes en situation de handicap au Burkina Faso, dont 79 437 femmes (47,26%), soit un pourcentage de 1,2% de la population totale. 19,5% d"™entre eux a moins de 15 ans (soit 32 778 enfants). La répartition de ces personnes par type de handicap fait ressortir que 34,7% de personnes a une déficience motrice, 17,5% une déficience visuelle, 14,9% une déficience intellectuelle, 12,2% une déficience auditive.

Une enquête réalisée par la Fédération Burkinabé des Associations pour la Promotion des Personnes Handicapées (FEBAH) en avril 2009 a révélé que la maladie est la cause principale du handicap (selon 62% des personnes interviewées). Une personne sur 10 cite les accidents de la route.

Selon cette même enquête, la situation socio-économique des personnes en situation de handicap est extrêmement critique :

  • 66% n"™ont aucun niveau d"™instruction et seulement 16,5% ont atteint le niveau du primaire,
  • 23% ont bénéficié d"™une formation professionnelle et/ou technique, dont la moitié "œsur le tas" ,
  • 60% à 80% ont des difficultés pour accéder aux soins de santé (accessibilité, communication),
  • 76,8% sont au chômage, avec comme raison majeure évoquée le manque de qualification professionnelle,
  • 43,7% ont le sentiment d"™être exclus socialement,
  • 15,5% pratiquent la mendicité.

H. - Ces connaissances vous viennent-elles de votre formation ou de votre travail/engagement associatif ?
C.C. - Mon parcours universitaire et professionnel (j’ai un DESS relations internationales orienté sur la gestion de projets de développement) m"™a rapidement amenée à travailler avec les populations les plus vulnérables dans divers pays à faible IDH : enfants des rues, migrants, personnes en situation de handicap.
Ma compréhension du handicap a cependant grandement progressé depuis mon intégration à Handicap International. La thématique étant complexe car elle touche au vécu de personnes, à leurs interactions avec leur environnement et leur communauté, et cela dans tous les domaines de la vie dans des contextes pays souvent fragiles, je suis en perpétuel apprentissage. Les échanges avec les organisations de/pour personnes handicapées, les personnes handicapées, les équipes de terrain de l"™association et des autres ONG sont une source permanente de renforcement de mes connaissances dans le domaine. Notre organisation étant dotée d"™un grand nombre de documents liés à la thématique du handicap et étant intégrée dans de nombreux réseaux, cela me permet également de renforcer mes capacités.

H. - Quelles mesures en faveur des personnes handicapées sont prises dans le pays ?
C.C. - Au Burkina Faso, de nombreux textes nationaux et internationaux prennent en compte les personnes handicapées, et ce depuis 1986 avec la zatu n°86-005/CNR/PRES du 16 janvier 1986 portant adoption de mesures sociales en faveur des personnes handicapées dans le domaine de la santé, de l"™éducation, des loisirs, du transport public, de la fiscalité, de l"™accessibilité de l"™environnement.
Le dernier texte en date est la loi n°012-2010/AN du 1er avril 2010 portant protection et promotion des droits des personnes handicapées qui réaffirme notamment l"™institution d"™une carte d"™invalidité permettant des avantages tels qu"™une réduction ou gratuité des soins de santé primaires et de soins de réadaptation ; un accès prioritaire aux établissements scolaires et de formation professionnelle. De même, la formation des enseignants à l"™éducation inclusives, un recul de la limite d"™âge d"™entrée à l"™école ; des dispositions particulières lors du passage des examens, la mise en accessibilité des bâtiments publics ; des quotas d"™emploi aux travailleurs handicapés sont prévus. Enfin, la prise en compte des personnes handicapées dans les domaines de la communication, des transports, de l"™habitat et du cadre de vie, des sports et des loisirs, de la culture et des arts, de la promotion et de la protection sociale est rendue obligatoire.
Le pays a aussi adhéré à plusieurs textes internationaux : Convention relative aux Droits de l"™Enfant, acte constitutif de l"™Union Africaine, Convention 159 de l"™Organisation Internationale du Travail. Enfin, le 23 juillet 2009, le pays ratifiait la Convention internationale des Nations Unies relative aux Droits des Personnes Handicapées.

L"™esprit général qui a prévalu à l"™adoption de ces textes est d"™encourager la pleine et effective participation des personnes en situation de handicap à la vie de la communauté, sur la base de l"™égalité avec les autres. Le constat révèle cependant une faible connaissance et une application limitée de ces textes par les autorités concernées.
Face à cette situation, Handicap International collabore avec les autres acteurs du domaine (acteurs étatiques, associations locales et nationales de personnes handicapées, organisations non gouvernementales) afin de promouvoir la mise en application des textes et lois adoptés.
Pour ce faire, l"™association promeut la concertation et le développement d"™actions de plaidoyer, de sensibilisation et d"™information pour influencer les politiques et stratégie nationales, locales et de coopération pour une meilleure prise en compte du handicap dans toutes les sphères de la société et du développement. De même, l"™association met en œuvre des projets pilotes dans les domaines de l"™éducation, de la santé ou du développement local inclusif visant à montrer que l"™inclusion des personnes en situation de handicap est possible. Ces actions, une fois documentées, peuvent être mise en œuvre à l"™échelle nationale.
Enfin, Handicap International soutien techniquement et financièrement ses partenaires en vue du développement de stratégies à l"™échelle nationale et de la mise en œuvre de programmes sur le plan local.

H. - Quel regard porte-t-on sur elles ?
C.C. - Une étude [1] portant sur la représentation du handicap et les processus de marginalisation des personnes handicapées au Burkina Faso, réalisée en 2005 par une anthropologue, fait apparaître que : « les personnes handicapées ne sont pas exclues au sens propre du terme, ce qui signifie que le handicap n"™est pas traditionnellement une cause d"™exclusion. Néanmoins les personnes handicapées n"™ont pas une réelle place dans la société, du fait du caractère « improductif » de ces personnes, conséquence de leurs déficiences. Ces comportements de rejet ne sont pas dus à des croyances, mais bien à des circonstances sociales et économiques défavorables. Par conséquent, elles ne sont pas exclues de la société, mais bien marginalisées et discriminées ("¦). Ces phénomènes sont particulièrement aigus en milieu rural, où les solutions pour alléger la pression économique sur les familles sont peu importantes, voire inexistantes par rapport au milieu urbain qui offre plus de possibilité dans ce domaine ».
Sur le terrain, cela peut se traduire par une priorité donnée aux enfants non handicapés d"™une famille lors de l"™accès à l"™école, des aménagements non réalisés car considérés comme « superflus » face aux besoins de « la majorité », une très forte discrimination à l"™emploi et ceci malgré les quotas et lois, une difficulté d"™accès au mariage particulièrement pour les femmes en situation de handicap, etc.
Certains types de déficience comme la déficience intellectuelle, l"™infirmité motrice cérébrale ou l"™épilepsie (dans les représentations, l"™épilepsie est contagieuse) peuvent cependant faire l"™objet d"™exclusion de la part des familles et/ou de la communauté. Il n"™est en effet pas rare de rencontrer sur le terrain "particulièrement en milieu rural - des cas de personnes handicapées rejetées et parfois enfermées par leurs proches, totalement démunis face à la situation à laquelle ils doivent faire face.

H. - A quelles difficultés sont confrontées les personnes handicapées ?
C.C. - Sur la base des statistiques données plus haut, nous pouvons dire que le handicap limite très nettement l’accès à l’éducation, à l’emploi, aux services de santé et à tout autre service de base. Il limite également la participation des personnes handicapées au fonctionnement de leur société et à la vie de leur communauté et conduit finalement à une véritable exclusion sociale et économique des individus les plus démunis. Handicap et pauvreté sont ainsi intimement liés et mettent les personnes handicapées en situation de grande vulnérabilité. La réalisation de leurs droits fondamentaux se heurte à de nombreuses difficultés ou contraintes environnementales :

  • Le Burkina Faso a un Indice de Développement Humain (IDH) le plaçant à la 177ème position sur 182 pays. Le pays a de grands besoins en terme d"™accès à l"™éducation (taux d"™alphabétisation des adultes de 28,7%), la santé (espérance de vie de 52,7 ans) et l"™emploi (46% de la population vit sous le seuil de pauvreté). Ces besoins sont d"™autant plus importants pour les groupes vulnérables dont font partie les personnes en situation de handicap.
  • La mise en œuvre des mesures législatives faisant spécifiquement référence aux personnes handicapées n’est pas suffisamment suivie et les agents de l"™état pas assez informés, de telle sorte qu’elle est rarement effective.
  • Les personnes handicapées ont de très faibles connaissances et accès à l’information sur leurs droits ainsi qu’une faible capacité d"™analyse de leur situation. Cette méconnaissance est généralisée à l"™ensemble de la société et favorise le maintient des inégalités.
  • Les différents types de services d"™assistance aux familles, pour pouvoir s"™adapter et prendre en charge le handicap de leur enfant/parent, sont d’une façon générale, très insuffisants.
  • Les personnes handicapées sont "œinvisibles" . Il n"™existe pas de données fiables pour quantifier à la fois l"™ampleur et le poids du handicap dans la société. Par conséquent les personnes handicapées ne sont pas considérées comme représentatives et leurs besoins spécifiques ne sont pas pris en compte dans les initiatives de développement local et pour l"™accès aux différents services de base.
  • Les initiatives inclusives dont pourraient faire preuve les autorités locales sont découragées par le manque ou l"™absence de directives stratégiques ou législatives au niveau national permettant de légitimer et encourager ces actions.
  • Les associations ont de faibles connaissances et compétences dans les domaines du handicap, du droit et du plaidoyer ; elles travaillent également de façon trop isolée les unes des autres. Leurs actions de plaidoyer manquent de contenu, de coordination et ont un faible impact.
  • Les moyens humains et financiers en faveur des personnes en situation de handicap restent très limités malgré un appel de plus en plus important à la communauté du développement pour remédier aux inégalités.

H. - Ces difficultés sont-elles propres à ce pays ?
C.C. - Nous intervenons dans des pays à faible IDH où les moyens des acteurs au développement sont limités, ce qui se traduit donc par des difficultés supplémentaires. En Afrique de l"™Ouest, ces différentes difficultés s’expriment très fortement. C"™est pourquoi Handicap International tente de promouvoir les actions ayant une envergure sous-régionales. Outre les bénéfices directs aux personnes handicapées, ces actions permettent des échanges d"™expérience entre les pays, la mise en relief des bonnes pratiques pour leur réplication au niveau sous-régional, une meilleure coordination entre les associations de personnes handicapées.

H. - La situation pour les personnes handicapées vous paraît-elle plus facile ou plus difficile en France ou dans d’autres pays ?
C.C. - Il est difficile de se prononcer sur la difficulté en termes de vécu. Cependant, si les contraintes peuvent paraître similaires, l"™ampleur des besoins existants et les lacunes dans différents domaines (cadre législatif, services sociaux, santé, éducation, emploi, etc) limitent considérablement l"™investissement de l"™état dans le domaine du handicap.
De même, les conditions économiques défavorables, la faiblesse des services d"™assistance aux familles, la faiblesse du niveau éducatif et des connaissances sur le handicap freinent la mobilisation sociale par et en faveur des personnes handicapées.
Enfin, l"™évolution de la perception du handicap est, d"™une façon globale, très récente. Les actions étaient auparavant concentrées dans le domaine sanitaire et sur le renforcement des services spécialisés. Les perspectives d"™intervention offertes par une autre vision du handicap basée sur les droits de l"™homme et l’inclusion constituent de nouveaux sujets de réflexion pour les politiques et la société civile. Les mesures concrètes prises dans ce sens sont encore modestes.

H. - Pouvez-vous nous faire un rapide état des lieux : quelles sont les avancées ? Quels sont les principales batailles et les gains à obtenir ?
C.C. - La situation des personnes handicapées au Burkina Faso reste de toute évidence fragile. En dehors des effets de la crise économique mondiale, le pays doit faire face à de multiples défis liés à l"™insécurité alimentaire, aux catastrophes naturelles et à des problématiques de développement. Les personnes en situation de handicap, vulnérables parmi les vulnérables, sont donc exposées à des souffrances importantes du fait de niveaux élevés et stagnants de pauvreté et d"™inégalité.
En termes d"™avancées significatives, nous devons souligner la ratification de la Convention des Nations Unies Relative aux Droits des Personnes Handicapées (CNUDPH) et son protocole facultatif, et de la loi n°012-2010/AN du 1er avril 2010 portant protection et promotion des droits des personnes handicapées. Un des enjeux majeur reste de toute évidence la mise en application de ces lois qui garantissent aux personnes en situation de handicap les mêmes droits que les autres personnes et une égalité d"™accès aux services.
Ceci ne peut être réalisé sans une implication majeure des personnes dans les choix qui les concernent par la planification participative des projets, des approches multi partenariales et multi sectorielles, le renforcement des capacités des acteurs, la dynamisation d"™espaces de concertation améliorant la participation sociale et citoyenne des personnes handicapées.
Il sera également essentiel que des moyens supplémentaires soient mobilisés pour mettre les droits des personnes en situation de handicap en action.

H. - Quelles choses devrait-on mettre en œuvre pour améliorer, faciliter le quotidien des personnes handicapées dans votre pays ?
C.C. - Cette question est vaste, car beaucoup de choses restent à faire pour l"™intégration des personnes handicapées au Burkina Faso, le respect de leurs droits et leur participation citoyenne. Quelques domaines fondamentaux peuvent cependant être listés sur la base de l"™expérience d"™Handicap International sur le terrain :
Santé : Améliorer l"™accès aux soins de santé primaires (bâtiments accessibles, personnel formé, campagnes de sensibilisation adaptées). Renforcer la prévention et la lutte contre les maladies invalidantes (filariose lymphatique, onchocercose, VIH/Sida"¦) Développer l"™offre et la qualité des soins en réadaptation et les intégrer au système sanitaire.
Éducation : Former les enseignants des écoles ordinaires à l"™éducation inclusive. Doter les écoles de matériel adapté. Sensibiliser les communautés au droit à la scolarisation des enfants en situation de handicap et notamment des filles. Développer l"™offre en matière d"™éducation spécialisée et intégratrice, notamment dans les zones rurales.
Participation citoyenne : Renforcer les capacités des organisations de/pour personnes handicapées au niveau organisationnel, technique, en ressources matérielles pour que ces dernières puissent défendre les droits des personnes handicapées. Favoriser la participation au processus décisionnel, notamment au niveau local par exemple, mesure positives pour la participation aux conseils municipaux. Permettre la participation au processus électoral par des aménagements raisonnables.
De manière générale, il convient de promouvoir la prise en compte des personnes en situation de handicap dans toutes les politiques nationales et locales, et le programme de développement.

Notes

[1"Malédiction et handicap, à qui la faute ?" Marion HERAUD, HI, 2005


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